Pas besoin d’internet ou même du téléphone pour escroquer les gens. Cette fin d’année 1898, riche en exemples variés et adroitement mis au point, le démontre. (Pour rappel : 10 francs de 1901 équivalent à 38,76 euros d’après le convertisseur de l’INSEE)....
En 1884, l’épicerie parisienne Madoré et Chopin, fondée en 1875, située au 49 de la place d’Allier, à l’angle avec la rue Paul-Bert, ne vend que des marchandises de premier choix et ne trompe jamais le consommateur sur la qualité et sur la quantité. Elle...
Printemps 1912. Figure notoire du banditisme motorisé, Jules Bonnot est activement recherché par la police et ce depuis des années. Avec des complices, il vient encore de faire parler de lui en commettant le vol d’une voiture et un braquage meurtrier...
Voici quatre exemples supplémentaires de 1900 à 1938 montrant comme les quatre premiers que les filouteries traversent les époques avec constance. 1900 Décembre, après Paris, la mode des « boules de neige » arrive dans l’Allier. Quelqu’un achète à un...
Où l’on voit que l’escroquerie n’est pas une création récente. Avec ces quatre exemples qui couvrent 90 années de 1808 à 1898, on constate que les escrocs savent utiliser leur imagination pour leur profit en tirant parti des moyens de leur époque. 1808...
La « mère Bachot », veuve de Jean Bachot décède chez elle route de Lyon en février 1941. Elle avait 92 ans. Pendant des années, elle a tenu une épicerie-buvette à l’angle des boulevards Ledru-Rollin et Charles-Louis-Philippe. C’était une petite femme...
En 1831, à Moulins, l’entretien des rues revient aux âniers. On les retrouve du faubourg de Chaveau (quartier autour de l’actuelle rue de Decize) jusqu’aux Bataillots à Yzeure. Ils parcourent la ville toute la journée en chargeant outre mesure leur âne...
Au début du XIXe siècle, pour satisfaire les besoins en fausses chevelures, une industrie se développe pour récolter de vrais cheveux afin de les transformer en perruques. Des prospecteurs représentant les vingt maisons qui exploitent cette industrie...
Dès les premiers jours de la guerre, la défense passive impose le camouflage des lumières pouvant renseigner les aviateurs et offrir des cibles très visibles, donc plus facilement atteignables. Après juin 1940, les autorités allemandes maintiendront bien...
Nous sommes en décembre 1868. Le conseil municipal de Moulins vient d’accéder à la sollicitation de Monsieur Colançon habitant rue Saint-Dominique (rue du Pont-Ginguet actuelle) pour l’installation de 4 kiosques dans Moulins : - près du théâtre, - près...
Le 28 novembre 1949 est un lundi. Les établissements Chabert de Dompierre viennent de terminer la construction, derrière le marché couvert de Moulins, d’une tour de 13 mètres de hauteur pour le séchage des tuyaux d’incendie. Il est possible d’y suspendre...
Le père Canard, de son vrai nom Bonnet, est une figure moulinoise de la première moitié du XIXe siècle. On le décrit comme un grand vieillard sans souci colportant dans la ville des paillassons, des cages, des ratières et des paquets à deux sous remplis...
En août 1948, la demeure de l’instituteur de Bagneux reçoit la visite d’un cambrioleur. 15 tablettes de chocolat, un pain d’épices, de la chicorée, 250 grammes de café et un kilo de sucre disparaissent, mais pas l’argent liquide rangé dans un tiroir de...
En octobre 1949, les timbres-primes d’avant-guerre de couleur verte réapparaissent chez certains détaillants épiciers moulins. Les clients sont satisfaits de ce retour qui leur permet de se procurer des objets très divers qu’ils peuvent choisir dans un...
En décembre 1948, la gendarmerie de Moulins est dotée d’un chien policier, Lux, un berger allemand âgé de 4 ans qui vient de faire un stage de trois mois dans le Lot. Il est chargé du service d’ordre de certaines manifestations politiques et accompagne...
Le pillerot, en patois bourbonnais, est un acheteur de peaux de lapins. Ce petit métier, aujourd’hui disparu, consiste à aller récupérer des peaux de lapins en ville et dans les fermes pour 10 sous la pièce. Le revenu des pillerots est peu élevé. Mais,...
En marge du concours musical des 9 et 10 août 1890 qui regroupe pas moins de 70 sociétés, soit plus de deux mille musiciens, Moulins met les petits plats dans les grands pour divertir les amateurs et non amateurs de fanfares. Les arcs-de-triomphe poussent...
Ce samedi 7 janvier 1899 aurait pu être une belle journée pour Auguste et Catherine. Ils se sont mariés le matin et comptent bien faire la fête avec leurs parents. Après déjeuner, ils passent leur après-midi au bar des Amis, rue de Pont. La nuit tombe...
Comme partout en France, les habitants de Moulins se préparent à supporter la guerre. Il faut prévoir de toute urgence des tranchées pour s’abriter en cas de danger. Cela rappelle de cruels souvenirs aux soldats de la première guerre après un répit d’à...
Le grand salon de l’hôtel de ville n’a jamais reçu autant de jeunes filles en même temps qu’en ce lundi 8 juin 1925. Elles sont plus de 100 à avoir répondu à l’invitation du comité des fêtes moulinois pour tenter d’être élue belle meunière ou farinière....
En ce mois de novembre 1938, les mesures fiscales prises par le gouvernement sont nombreuses. La presse moulinoise note tout particulièrement l’augmentation du prix de la plaque de circulation pour les bicyclettes, le moyen de locomotion le plus répandu...
Le 15 janvier 1897, Brossard a été condamné à trois mois d’emprisonnement à la Mal-Coiffée par le tribunal correctionnel de Moulins pour vagabondage. Le président du tribunal l’a qualifié de philosophe en l’entendant demander qu’on écrive « entrée libre...
Vers 17h 30, le samedi 25 mars 1905 au lieu-dit le Grand-Chemin près de Godet, Jean Urbain, 57 ans, charretier au service du marchand de bois Brossard à Moulins, arrive de Toulon à la tête de deux chars de bois en compagnie de Compeau, un collègue. Sa...
Voici une manière hors du commun et quelque peu macabre de gagner sa vie ! Jean Marin, né en Espagne à Saint-Sébastien d’un père « écarteur » dans le monde de la tauromachie, émigre en France à Bordeaux où il se place comme garçon boulanger. Il a alors...
La direction de l’atelier de chargement* a consenti à installer une crèche et une garderie pour les enfants de ses employés, surtout parce que cela favorise le recrutement d’ouvrières. Comme ces facilités accordées à son personnel ont un coût, pourquoi...