La Maison du combattant, rue Voltaire, accueille la maison du prisonnier le 1er septembre 1943. Jusqu’à cette date, une simple permanence de la Maison du prisonnier de Nevers était ouverte au n° 42 rue de Paris. Elle était gérée par le colonel Isch adjoint au délégué du Comité central d’assistance aux prisonniers de guerre en captivité, délégué prisonnier du Secours national jusqu’au 1er mai 1943.
A partir du 1er mai, elle est incluse dans un secrétariat social des prisonniers confié à Roger Neury, prisonnier rapatrié. Il s’agit de réaliser l’union des combattants des deux guerres.
Cette installation dans de nouveaux locaux permet le regroupement des services dispersés : secrétariat social des prisonniers, bureau de la famille des prisonniers dirigé par le colonel Isch, bureaux du centre d’entraide et du mouvement prisonniers, service médico-social de la Croix-Rouge installé rue Jean-Jacques Rousseau, dans l’ancienne école primaire supérieure, géré par Mademoiselle Burlaud, service des colis du Comité local d’assistance aux prisonniers du 43 rue de Paris sous la direction de Madame Golliaud.
D’autres services seront créés pour compléter l’organisation de la Maison du prisonnier comme un secrétariat au reclassement professionnel, un secrétariat des centres d’entraide. Un secrétariat agricole est prévu.
En 2013, cette maison existe toujours. Elle est devenue le siège d’associations d’anciens combattants et de comités en rapport avec la mémoire de la Résistance et de la Déportation.
Louis Delallier