La municipalité fait l’acquisition d’une arroseuse automobile de Dion-Bouton également utilisable comme pompe à incendie. A son arrivée en gare le lundi 13 juin 1921, elle est réceptionnée par une commission municipale composée de messieurs Loizel, Prudhomme, Pourpougnot et Vidard. Le jeudi suivant, un chauffeur de la société de Dion-Bouton la met en marche. Sous son contrôle, les employés municipaux, dont deux sapeurs-pompiers, auront quatre jours pour apprendre le mécanisme et la conduite de la machine.
Ce même jour à 17 heures, des essais sont effectués sous la direction d’un ingénieur de chez de Dion-Bouton. L’arroseuse remplie à la bouche d’incendie de l’avenue nationale (actuelle avenue du général Leclerc) part du rond-point de la Coupole en arrosant la rue jusqu’au théâtre et les rues Girodeau et d’Allier. Un nouveau remplissage, par aspiration, est nécessaire à la fontaine de la place d’Allier qui reçoit elle aussi son arrosage comme les rues Blaise Pascal et Régemortes. Là, l’Allier fournit une nouvelle réserve d’eau qui permet l’arrosage des boulevards Ledru-Rollin et de Courtais et des tests comme pompe à incendie.
L’engin est stationné au dépôt de la ville rue Mathieu-de-Dombasle en attendant qu’un garage spécial lui soit aménagé dans les locaux de l’université populaire rue Diderot.
Louis Delallier