Les habitants du quartier d’Orvilliers veulent leur bureau de tabac. Pour peser davantage, ils envoient une pétition à la municipalité afin que celle-ci appuie leur souhait auprès de l’administration des Contributions indirectes.
La demande est étudiée en conseil municipal le 13 février 1908 qui découvre le problème soulevé par leurs administrés des rues Bourau-Frères (actuelle rue du 8-Mai), Jeanne-Marie Bourau (actuelle rue Antoine-Dauvergne), avenue d’Orvilliers, avenue Alsace-Lorraine, rues Baudin, de Serbie, boulevard du Champbonnet (Charles-Louis Philippe actuel), quai d’Allier. Il n’y a pas de débit de tabac dans ce quartier très étendu, ayant gagné en importance et en fréquentation depuis l’installation du lycée de jeunes filles en 1891.
Les propriétaires, les ouvriers et les commerçants concernés se plaignent de devoir aller rue Régemortes, au faubourg des Garceaux ou rue Lyon (près du boulevard de Courtais) pour l’achat de timbres, de papier timbré et de tabac, déplacements trop longs à leurs yeux et dont ils aimeraient pouvoir se dispenser.
Le 14 avril suivant, la commission municipale des objets divers tranche en refusant d’accéder à cette requête. Un rappel de la réglementation est fait à cette occasion : il doit y avoir un bureau de tabac pour 2 000 habitants. Comme Moulins en regroupe 21, le compte y est donc très largement (21 888 habitants en 1906). De plus, la concurrence réduirait encore les bénéfices de chaque débitant qui se croirait autorisé à demander une indemnisation. Les deux bureaux de tabac les plus proches sont ceux de la rue Régemortes et de la rue des Garceaux à une distance jugée tout à fait raisonnable par les élus. De plus, le bureau d’enregistrement, situé rue Bourau-Frères, est habilité à délivrer du papier timbré.
Les habitants du quartier d’Orvilliers veulent leur bureau de tabac. Pour peser davantage, ils envoient une pétition à la municipalité afin que celle-ci appuie leur souhait auprès de l’administration des Contributions indirectes.
La demande est étudiée en conseil municipal le 13 février 1908 qui découvre le problème soulevé par leurs administrés des rues Bourau-Frères (actuelle rue du 8-Mai), Jeanne-Marie Bourau (actuelle rue Antoine-Dauvergne), avenue d’Orvilliers, avenue Alsace-Lorraine, rues Baudin, de Serbie, boulevard du Champbonnet (Charles-Louis Philippe actuel), quai d’Allier. Il n’y a pas de débit de tabac dans ce quartier très étendu, ayant gagné en importance et en fréquentation depuis l’installation du lycée de jeunes filles en 1891.
Les propriétaires, les ouvriers et les commerçants concernés se plaignent de devoir aller rue Régemortes, au faubourg des Garceaux ou rue Lyon (près du boulevard de Courtais) pour l’achat de timbres, de papier timbré et de tabac, déplacements trop longs à leurs yeux et dont ils aimeraient pouvoir se dispenser.
Le 14 avril suivant, la commission municipale des objets divers tranche en refusant d’accéder à cette requête. Un rappel de la réglementation est fait à cette occasion : il doit y avoir un bureau de tabac pour 2 000 habitants. Comme Moulins en regroupe 21, le compte y est donc très largement (21 888 habitants en 1906). De plus, la concurrence réduirait encore les bénéfices de chaque débitant qui se croirait autorisé à demander une indemnisation. Les deux bureaux de tabac les plus proches sont ceux de la rue Régemortes et de la rue des Garceaux à une distance jugée tout à fait raisonnable par les élus. De plus, le bureau d’enregistrement, situé rue Bourau-Frères, est habilité à délivrer du papier timbré.
Louis Delallier