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Le grenier de mon Moulins

Histoire de Moulins (Allier) et anecdotes anciennes

Un baron penseur, de l’agriculture aux transports

Publié le 9 Avril 2023 par Louisdelallier

Le Courrier de l'Allier 12 avril 1912

Le Courrier de l'Allier 12 avril 1912

Le baron Henry d’Anchald n’est pas moulinois, ni même bourbonnais. Mais sa méthode parue dans le Courrier de l’Allier du 2 juin 1912 lui vaut « l’honneur » d’un article dans mon blog. Les voyageurs prenant le train ont dû lui être reconnaissants de leur avoir considérablement facilité la vie - à condition de comprendre et de mémoriser sa technique…

Ce baron parisien, vice-président de la SPA, membre de l’Académie d’agriculture de France décédé en septembre 1923, ne s’est pas contenté de jouer avec les chiffres. Il a assidument réfléchi dans son domaine privilégié de l’agriculture et a produit quelques études publiées dans la presse spécialisée ou non :

Fulguration des arbres (mars 1901)

Horizontalité des œufs (décembre 1902)

Dolorimétrie des coups de fouet aux chevaux (1904) que la Société d’agriculture de France récompense par une médaille d’or

Inutilité des œillères dans le harnachement des chevaux qui reçoivent 3 à 8 fois plus de coups de fouet que ceux voyant les mouvements de leur conducteur et qui les rendent plus rétifs (1909)

Observations sur l’influence de l’élevage à l’étable ou en plein air (1910)

Décloturage des terrains de chasse pour laisser le passage libre aux chiens (1910)

Résultat d’expériences menées aux États-Unis pour déterminer les meilleures conditions de l’agencement des poulaillers, leur influence sur la santé des poules et la production des œufs qui ne font que confirmer ses théories personnelles hygiène est le meilleur élément de succès en élevage et principal facteur de la bonne reproduction (1911).

Le Petit Journal rapporte en mars 1902 que le baron dénonce le fromage comme aliment dangereux car on ne sait jamais avec quel lait il est fabriqué, lequel peut provenir de vaches tuberculeuses.

Le moyen mnémotechnique, point de départ ces lignes, semble, quant à lui, venu de nulle part.

 

Louis Delallier

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